Les Sept Plaies de la Musique – 4. L’Affichage

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 L E S   S E P T   P L A I E S   D E   L A  M U S I Q U E

 

4. L’Affichage 

 

Il s’en est fallu de peu qu’un affreux accident vînt, ce matin même, ensanglanter le paisible quartier de Passy, et jeter la consternation dans les milieux artistiques. J’en parle avec d’autant plus d’émoi que la victime présumée n’était autre que moi-même. La chose s’est passée rue de la Pompe, à l’angle de la rue Nicolo. Perdu dans la contemplation d’une palissade bariolée, je traversais de biais cette voie mouvementée lorsque je sentis sur mes reins la caresse (je dis la caresse, car il n’y avait pas eu choc) du capot d’une limousine. Le chauffeur avait pu freiner à temps. Il me regarda sans tendresse :

« Non, mais des fois », me dit-il, « vous ne voyez pas que j’allais vous entrer dans le chou ? » 

Je le saluai poliment avouai mes torts. Il en resta tout interdit. J’avais manqué à la règle du jeu. J’aurais dû le traiter d’assassin ; il m’aurait appelé fumier et nous aurions été quittes. Cette humilité le désarma. Je lui fis remarquer la cause de ma distraction. C’était ce double-colombier, couleur d’espérance, qui annonce aux populations surexcitées le concert du trentenaire de la Société moderne d’instruments à vent. Il jeta sur ce placard un regard ahuri. 

« Et c’est pour des bobards pareils que vous manquez de vous faire esquinter ? Eh ben… »

Il évoqua la grande ombre de Cambronne et démarra en vitesse. 

La peste soit du malotru ! Il a épargné mes jours mais il a détruit mes illusions. Une si belle affiche, si bien placée ! car elle est admirablement placée. Comment croire qu’au vingtième siècle, en pleine Ville-Lumière, il se trouve un passant assez ignare pour passer devant sans la lire ! Hélas ! ce passant s’appelle « Légion ». J’en ai fait la cruelle expérience. 

Installé bien à l’abri sur le trottoir d’en face, collé à la devanture du libraire, masquant de toute ma largeur les éditions de luxe qui font aux affiches, à notre affiche, une concurrence redoutable, j’ai observé attentivement la foule qui se presse en cette artère surpeuplée. Foule bourgeoise, foule de gens comme il faut, foule, par essence et par devoir, curieuse des choses d’art et avide de saines distractions. Croirait-on que pas un de ces Pharisiens n’a daigné traverser la rue pour prendre connaissance des placards multicolores qui l’eussent en cinq minutes renseigné sur le mouvement musical contemporain ? Certes l’entreprise n’est pas sans périls. Si le hasard avait mis le lourd Passy-Bourse à la place d’une souple limousine, ma famille éplorée collerait activement, à cette minute, sur des faire-part encadrés de noir, les timbres à 0 fr.15 destinés primitivement à l’envoi des billets à droit. N’importe, il est inconcevable qu’on ne trouve pas, dans la capitale du monde civilisé, au moins une âme généreuse, capable de sacrifier ses os à l’amour de l’Art. En un mot, à quoi sert-il de construire des immeubles de rapport si la population parisienne se désintéresse de ce qui est écrit sur les palissades ?  

Voici qui remet d’actualité le problème de la publicité sur les murs ; problème qui, avant de menacer les jours d’un flûtiste sur le retour, a tué dans les langes le syndicat naissant des virtuoses. 

Pour juger sainement de la question, il est nécessaire de faire un peu de tourisme, et d’aller voir où sont placé les affiches de concerts à Paris. 

Les emplacements sont de deux sortes : l’ornemental et l’utilitaire. L’ornemental convient aux grandes voies, aux rues dites « passantes » en langage d’arrière-boutique. Ces rues, pour la confusion des colleurs d’affiches, sont généralement dépourvues de murs. Les devantures des magasins y absorbent tout. On n’y saurait trouver la place d’un quart de colombier, et ce serait à renoncer à y faire de la publicité si, de temps en temps, un aliéné n’avait l’idée saugrenue de placer ses fonds dans la bâtisse. Or, les musiciens ne seraient pas dignes du nom d’artistes s’ils ne souffraient pas à la vue de cette verrue hideuse qui s’appelle la clôture d’un chantier. Le meilleur moyen de donner quelque pittoresque à une palissade, c’est de la couvrir de ces gais placards rouges, verts et jaunes, qui sont la joie de Paris et la Providence des oculistes. Ainsi font-ils, car il est doux de faire le bien. Certainement un grand nombre des concerts donnés quotidiennement à Paris n’ont d’autre raison d’être que celle-là. 

Qu’on n’aille pas s’imaginer, toutefois, que ces affiches sont de pur luxe et seulement destinées au plaisir des yeux. Elles rendent d’autres services. Leur présence signifie « danger ». Elles servent de fanal diurne. Elles éloignent du chantier, de ses moellons, de ses poutres et de sa chaux vive, les passants distraits. Lorsqu’un grand philanthrope, comme Heifetz ou Kreisler, passe par Paris, la sécurité de la rue y est assurée pour quinze jours. 

 Il va sans dire que ces affiches ne sont pas destinées à être lues. Le nom d’un artiste n’y figure qu’au titre de donateur. Ainsi font les fabricants de pneumatiques, aux tournants dangereux des grandes routes nationales. « Attention aux enfants », dit Michelin. « Passage à niveau », répond Dunlop. « Gare là-dessous », ajoutent les virtuoses. Allons ! l’ère des nobles initiatives n’est pas morte, et il y a encore de braves gens sur la terre. 

Le même esprit altruiste préside à l’envoi des imprimés à format réduit, qualifiés « affiches d’éditeurs ». Ce sont des quarts ou des demi-colombiers, dont les donneurs de concerts font cadeau aux marchands de musique et de piano de la capitale. Pour ne pas blesser de justes susceptibilités, il est convenu que ces placards doivent orner la devanture des commerçants précités. En réalité, soigneusement conservés dans d’obscurs tiroirs, ils servent d’alphabet aux bébés, et font ensuite de solides plaisants papiers d’emballage. Il faut bien s’entr’aider, en un temps où les lourdes exigences du fisc conduisent à la ruine le petit et le gros commerce parisien. Mais j’ai hâte d’en arriver à l’affichage utilitaire, aux affiches destinées à être lues. 

On n’imagine pas un cabinet de lecture installé en plein vent sur le carreau des Halles, aux heures d’affluence. La lecture — j’en appelle aux habitués de la Bibliothèque Nationale — demande le calme et le silence. Si l’on veut que les affiches de concerts soient étudiées avec soin par les véritables amateurs, il faut les poser dans les rues où il ne passe personne. 

Ces rues abondent. Ce sont les moins connues et les plus charmantes voies d’une ville exquise que les Parisiens ne connaissent pas. Les étrangers ne la connaissent pas davantage. Les premiers, absorbés par leurs affaires ; les seconds, livrés aux mains des hideux mercenaires de Cook, ne savent de Paris que ce qu’il est impossible de ne pas savoir. S’ils donnaient un concert et s’ils surveillaient eux-mêmes la pose de leur affiches, ils auraient de la capitale une idée autrement pittoresque, et leurs randonnées leur ménageraient d’adorables surprises. 

 Il convient de savoir, tout d’abord, comment s’opère la distribution des affiches. 

En dépit des phrases à effet sur la nécessité d’élever le niveau artistique des masses populaires, un certain nombre d’arrondissements parisiens ont été, une fois pour toutes, privées de la décoration murale en question. Ni les bougnats de Charonne, ni les chiffonniers de la cité Jeanne-d’Arc, ni les prolétaires conscients et organisés des Buttes-Chaumont et du Père-Lachaise ne sauront jamais qu’on fait de la musique de chambre à Paris. Ils partagent cet ostracisme avec les mécanos de Javel et les ébénistes de Popincourt.  

On distribue avec quelque parcimonie la publicité aux bimbelotiers du quartier du Temple, aux Juifs polonais de l’Hôtel de Ville et aux riverains du cimetière Montparnasse. La répartition se fait plus large dans les quartiers du centre, et atteint à la prodigalité dans les riches huitième, seizième et dix-septième arrondissement. Et tout cela est fort bien calculé, et aussi bien exécuté. Un petit tour à travers Paris nous renseignera mieux que toutes les statistiques.  

Vous ne vous attendez pas à ce que je vous décrive le Louvre, ni l’avenue de l’Opéra, ni la rue de la Paix, ni la rue de Rivoli ? Si d’ailleurs ma description vous apprenait que les murs du plus beau des palais de la capitale et de ses plus brillantes artères s’ornent d’affiches de concerts, vous crieriez au vandalisme. Laissez-moi plutôt découvrir, entre le Palais-Royal et la Banque, une ou deux petits places qui sont une sorte d’oasis en ces quartiers bruyants et enfiévrés. Là, dans le calme et la retraite, interrompu seulement par les apprentis qui viennent y jouer aux billes, près des degrés ? qui mènent de la rue des Bons-Enfants à la rue de Valois, vous pourrez, tout à loisir, déchiffrer les programmes de la semaine sans crainte d’être bousculés par d’autres amateurs. Et si vous aimez les contrastes, vous pourrez faire un tour du côté des Halles. Emergeant d’un océan de trognons de choux et  d’épluchures de carottes, tout à fait dans la note de ce quartier coloré, un mur propice se dresse, et met au courant du mouvement artistique contemporain la mâle corporation des Forts et la laborieuse et rurale population des districts maraîchers. Et voici pour le 1er arrondissement. 

Le 2ème arrondissement est celui des gens pressés. Si les boursiers et les placiers du Sentier savaient s’accorder, de temps en temps, un peu de répit, ils tireraient quelque fruit de la lecture des affiches posées avec beaucoup d’à-propos dans les périlleuses pistes à autobus des environs de la salle Erard. Mais allez donc parler d’art à des spéculateurs sans idéal ! Leur flot rapide bouscule tout sur son passage, et le paisible amateur de musique fuit ces voies tumultueuses, interdite aux flâneurs. 

On pourrait en dire autant de l’arrondissement voisin si l’on s’en tenait aux laborieuses artères qu’y fit tracer le baron Haussmann ; mais ce coin du vieux Paris contient lui aussi quelques oasis. Si la rue Montgolfier est dépourvue de pittoresque, elle est adorablement tranquille. La morne façade de l’Ecole Centrale y offre un champ magnifique à l’activité des colleurs d’affiches ; ils ne s’en privent pas. 

Malheureusement, les gamins du quartier qui se servent de cette voie asphaltée comme de skating, paraissent tout à fait insensibles aux séductions du Récital, et les élèves de l’Ecole, qui donne là des rendez-vous aux midinettes, se soucient peu, ces soirs-là, des ébats des virtuoses. Leur propre virtuosité s’exerce sur un autre objet. Le véritable flâneur, l’amateur d’art sous toutes ses formes, dédaigne ce coin sans beauté. Il s’égare dans les rues moyenâgeuses des environs de Saint-Merry. Là, dans ces puits sombres que sont la rue Brise-Miche, la rue Taillepain, la rue de Venise et la rue Pierre-au-Lard, le gai pavoisement dû à notre munificence met un utile rayon de soleil. Et qui sait ? A force de lire ces placards prometteurs, les loueurs de voitures à bras et les brocanteurs du quartier finiront, sans doute, par être possédés du désir de savoir ce qui se passe dans ces lieux mystérieux qui ont nom salle Erard ou salle Gaveau. Il y a là une riche mine à exploiter pour les distributeurs de billets à droits. Cela durera ce que cela durera.  

On ne saurait mieux placer une publicité artistique que dans le studieux cinquième arrondissement. Si le désuet Boul’Mich n’a pas d’emplacements à offrir aux afficheurs, il est nombre de petits voies tout à fait propices à leur industrie. Je vous signale la rue Vauquelin, et cette petite ruelle dont j’ai oublié le nom et que borde le mur de soutènement du jardin de l’Ecole Normale. Elle est aux Normaliens ce que la rue Montgolfier est aux Centraux. La lecture des affiches dépend du plus ou moins d’exactitude de l’objet de leur flamme. Nous aurons tort de n’en point courir la chance. 

La rue du Pont de Lodi, qui ne mène à rien mais qui possède un bon mur, la rue Séguier, où habite le mélomane M. Painlevé, la rue de Furstenberg que connaissent les amateurs d’autographes, sont d’excellents coins à affiches. Les intellectuels qui peuplent le 6° arrondissement ne l’ignorent pas. Malheureusement ce sont des gens qui sortent rarement le soir. 

Franchissons donc la rue des Saints-Pères. Il serait vain de prodiguer une coûteuse publicité  dans l’aristocratique septième. Le faubourg Saint-Germain chasse à courre mais va peu au concert. Aussi les psychologues avertis du service d’affichage réservent leur colle pour les confins de l’Ecole Militaire. S’il est une foule au monde assez dépourvue de distractions pour étudier la littérature murale avec conscience, c’est bien celle des milliers de troubades qui se promènent les bras ballants et le gousset vide entre cinq et neuf dans ce quartier belliqueux. Ce qu’ils y lisent est tout aussi amusant que la théorie et on les oblige pas à l’apprendre par coeur. 

Traversons la Seine. Nous ne trouverons pas d’affiches rue Royale ou faubourg St-Honoré, mais nous pourrons en voir cité du Retiro, chère à Huysmans, dans la froide avenue Percier, plus solennelle et déserte qu’une avenue de Versailles, et surtout, ô surtout, dans ce passage pelé et banlieusard décoré du nom d’avenue Beaucourt, au coin de l’avenue Hoche et du faubourg Saint-Honoré. C’est là, paraît-il, que s’élèveront prochainement les nouveaux bâtiments de la maison Pleyel et sa salle de concerts somptueuse. Par une vision véritablement prophétique les colleurs d’affichent s’obstinent, depuis trente ans, à mettre de la musique dans cet endroit où elle n’a que faire et je finis par croire qu’ils ont suggestionné Gustave Lyon, lors de sa chasse au terrain à vendre. 

 J’offre une prime de cent sous (or) à qui me montrera un élève du Conservatoire lisant une affiche sous le nid à courants d’air que forme la voute du pont de la rue du Rocher. Là, le blâme n’est pas à la charge de l’afficheur mais à celle de cette jeunesse, trop absorbée par ses gammes. Nous avons commis les mêmes fautes, nous, les anciens, qui dédaignions le mur illustré de la rue Sainte-Cécile. Nous laissions aux petites [illisible] de la Cité Milton, aux infirmières de Lariboisière, aux emballeurs du passage des Petites-Ecuries, le soin de nous renseigner sur ce qui se faisait comme musique à Paris. Ah ! jeunesse ! 

Les architectes et les peintres arrivés de l’avenue de Villiers, les riches industriels et les gros financiers du boulevard Malesherbes ignoreraient toute leur vie les exploits de nos grands as, si leurs cuisinières, en allant aux provisions dans les rues populeuses des proches Batignolles, n’étaient à même de les renseigner.  

Par contre, aucun croque-mort ne saurait ignorer le passage par Paris des as du clavier ou du lied : l’avenue Rachel offre à droite, juste à l’entrée du cimetière Montmartre, un mur toujours couvert d’annonces rutilantes auxquelles ne manque que l’inscription classique : « On est mieux ici qu’en face ». 

Enfin, j’en arrive au quartier par excellence des amateurs de musique, celui des riches étrangères, des mécènes, des gens à limousine et à billets à trente francs. 

Il n’est pas un coin disponible dans ce quartier béni qui ne contienne une affiche de concerts. Evidemment pour les raisons exposées plus haut, on n’en voit ni avenue Victor-Hugo, ni avenue du Bois, ni avenue Henri Martin. Mais le regretté René Boylesve, qui habitait cette paisible rue des Marronniers, cent fois plus calme qu’une ruelle de Loches ou de Chinon, en avait toute une collection à sa porte. Mais on en trouvait dans la rue Berton, aux gros pavés inégaux souillés de fumier, que venaient picorer les poules. (cette voie campagnarde est, hélas ! en voie de disparition). On affiche dans le cul-de-sac désert de avenue de la Muette, sur les parapets de ce coin sinistre et voué aux attaques nocturnes du quai de Passy, près la passerelle, et sur la petite place de la plus laide église de Paris : Notre-Dame de Grâce de Passy. Et c’est dans ce quartier, dans mon quartier, que j’ai vu un jour cette chose incroyable : quelqu’un était en arrêt devant une affiche, rue Henri Martin (voie privée).

C’était une jeune dame élégante et distinguée. Elle tenait en laisse un petit pékinois et contemplait d’un oeil vague quatre affiches du quatuor Capet posées bout à bout, à ras du sol, par un afficheur prodigue. Je m’approchai. J’étais prêt à l’interviewer, car c’était la première fois qu’au cours de mes nombreuses pérégrinations à travers Paris je voyais cette chose inouÏe : un être humain lisant une affiche de concerts ! 

Mais la dame ne lisait pas. Elle attendait son chien. Non,  cher M. Capet, on ne me fera jamais dire ce que le pékinois a fait sur votre affiche !…

On va me dire : « Mais si on ne les lit pas, pourquoi les musiciens font-ils poser ces affiches sur les murs ? » 

La réponse est aisée.

1° Nés prodigues, ils aiment à dépenser leur argent. 

2° Nés généreux, ils sont heureux d’encourager le commerce et l’industrie. Les imprimeurs, marchands de papier et chevaliers de la colle de pâte ont grandement besoin de faire des affaires. 

3° Nés moutonniers, comme la plupart des humains, ils n’osent rompre avec une vieille tradition. La tradition de l’affichage est une des plus anciennes qui sévissent dans l’industrie de l’organisation des concerts. 

Et puis, comme m’a dit un jour judicieusement l’aimable doyen des impresarios parisiens, c’est encore le seul moyen que nous ayons de mettre notre nom sur les murs et personne n’oserait nier l’importance de la publicité dans la vie moderne. 

Il a raison, ce cher ami, et il m’a donné une idée. Je veux, moi aussi, voir mon nom sur les murs et je songe même à l’y voir plus solidement inscrit que sur un fragile papier. C’est à l’huile, en triple couche plus une couche de vernis que je le ferai peindre désormais. Et j’ai trouvé le bon emplacement. A l’extérieur de ces monuments voués à la gloire de l’empereur Vespasien, entre le Byrrh et le Lion Noir, je vais faire peindre l’inscription suivante : 

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 Prochainement 

Le superflûtiste LOUIS FLEURY 

dans un 

SUPER RECITAL

superorganisé par le superagent XXX….

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Je tiendrai ainsi le public en haleine. Il aura, sous les yeux, mon nom en permanence, et le vague de l’annonce me laissera la faculté de faire l’économie du concert. 

L. FLEURY

Source : Le Monde Musical  – Février 1926 – Bibliothèque Nationale de France http://ark.bnf.fr/ark:/12148/cb328183825

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